Le vent peut se révéler un inconvénient de taille à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il peut empêcher de profiter au maximum de l’espace extérieur. Ensuite, dans un potager, il est aussi un frein au développement des végétaux.
Le rôle du brise-vent
Quand viennent le printemps ou l’automne, nous souhaitons profiter de notre jardin dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez. Mais si celui-ci est venté, la sensation de fraîcheur peut devenir désagréable. Que ce soit pour le jardin d’agrément ou pour la production de légumes, les paysagistes s’accordent pour dire que le vent peut être un élément contraignant. Il dessèche le sol, limite la croissance des plants, renforce la sensibilité au gel. Il existe plusieurs façons de réduire le vent : l’installation d’une haie naturelle ou synthétique, de treillis et claustras adaptés ou encore l’habillage d’une clôture.
Pour qu’il joue au mieux son rôle, le brise-vent ne doit pas se matérialiser en un mur plein ou tout autre élément qui bloquerait totalement le vent. Ce procédé n’arrête en effet pas le souffle, qui contourne alors l’obstacle, créant une zone de tourbillons un peu plus loin. Cette zone se retrouve souvent à une distance deux fois supérieure à la hauteur de l’ensemble. Par exemple, avec un mur de 2 m de haut, vous aurez de nouveau du vent à 4 m de ce-dernier. Perméable, la solution adoptée réduira fortement la vitesse du souffle.
Le brise-vent, qu’il soit sous la forme d’une haie artificielle, d’un filet brise-vue, d’un mur végétal ou encore d’un panneau bois, installé dans votre jardin, s’apparente également dans ses fonctions au brise-vue, en ce sens qu’il vous met à l’abri des regards indiscrets.
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